L'indépendant (22 mai 2011)

C'est avant tout une histoire d'amitié. Un lien très fort qui unit une poignée de lettrés. Et si les ouvrages de Simone Salgas sont les premiers à ouvrir le ban, ils seront accompagnés de beaucoup d'autres. Des coups de coeur, coups de chapeau à une littérature contemporaine, ancrée dans le monde actuel, sans préjugés. Loin de s'enfermer dans un genre littéraire, les publications s'ouvriront à la jeunesse, aux romans, aux nouvelles, aux pièces de théâtre.

Parmi les deux premières publications qui lancent la maison,  "Le silence a la parole" de Simone Salgas et Hubert Beauchamp est inédit, tandis que "Lilou"  est une réédition du roman paru chez Pocket Junior. Dans "Le silence a la parole",  elle dit ce que les ados ont parfois du mal à exprimer.
Un excellent départ pour cette petite maison née de la passion d'un cercle de lettrés.

Rencontres de Capestang - Odile Estival (avril 2015)

Enfant, Simone Salgas était fascinée d’observer le regard lumineux de plénitude de son père, sortant de sa chambre où il venait d’écrire. Écrire, encore et encore, il en oubliait les tracas du quotidien… Ainsi, dès son plus jeune âge, elle sut qu’elle écrirait, c’était ainsi qu’elle voulait vivre.

Elle a la beauté sauvage d'une femme au regard malicieux et aux attitudes lascives de celle qui est aimée. Elle écrit des personnages qui mangent, boivent, dorment, que l’on touche, sent, dont on connaît les replis de peau. Ils nous émeuvent dans un corps à corps où les mots nous frôlent, nous enlacent, nous attrapent.

Elle se nourrit de sa lumière, celle de la nature qui habite son œuvre. On y retrouve tous les parfums de la garrigue et du vent. Elle écrit, petits bouts assemblés, tissés dans tous les sens. Dans chaque petite chose qu’elle attrape, il y a une grandeur qui nous saisit, elle décuple la vie et l’on s’étonne que cela soit si simple.


Les vendanges littéraires - Bernard Revel (août 2014)

(...) Serena est au cœur des vingt-trois nouvelles réunies sous le titre "Elle regarde…" Ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, (...) s’esquissent des destins qui sonnent jaune comme un rire, se coulent dans le ciment du manque d’excès, s’achèvent sur un goût de haricots verts, se reflètent dans le sexe d’un arbre ou sont suspendus à la naissance d’un enfant. Les Serena passent souvent à côté des choses, (...) leur regard fixe le grain de sable qui va tout gâcher. Car les pieds d’un amant, le tronc d’un platane, un bouquet d’hortensias, le dos des livres sont de terribles révélateurs. (...) Serena dans une bibliothèque : "Elle regarde les livres. Et elle comprend que depuis quinze ans, elle travaille dans un cimetière. Qu’elle ne pourra plus rester là. Qu’elle doit y rester". Serena a mal et ne veut pas le dire : "Elle grimace : petit Jésus, faites qu’il n’ait pas envie de défaire les dix boutons de ma robe jaune, ce soir". Serena meurt de soif et lui, il meurt d’envie : "Il la presse encore, ventre tendu. Il veut la caresse. Elle veut boire d’abord… Encore, dit-il. Encore, abreuve-toi. Elle retient une larme. Il croit à un soupir". (...) Illustrées par les délicates photos d’Hubert Beauchamp, ces nouvelles cruelles, poignantes ou piquantes nous (...) sont contées, à coups de phrases courtes et hachées, avec un rare bonheur d’expression : la touche Salgas.


Midi Libre (janvier 2013)

Après "Le Goupil" aux Éditions Julliard qui a connu un succès immédiat, et plus récemment "Lilou", roman sur le désir de l’'absent, Simone Salgas offre cette fois, sept récits pour les grands et les petits : "Le silence a la parole" qui a été présenté au salon de la Littérature Jeunesse.

À travers son ouvrage, l'écrivain pose une question : "Est-ce que le silence est plus fort que les mots pour dire ou ne pas dire l’'amour, la colère, l’'ennui, la révolte, les bonheurs ? S’'écoute-t-on vraiment"


Olé (déc 2012)

La Narbonnaise Simone Salgas est, à juste titre, ce qu’il est convenu d’appeler une figure de la littérature languedocienne d’aujourd’hui. Ses talents sont multiples et son engagement pour l’écrit, ce qu’il permet, ce qu’il transmet, paraît sans limites [...]